Les plus récents
Détails
Les Dix Commandements… Voilà trois mots qui nous transportent aussitôt dans des temps lointains, mystérieux et captivants.
Des images célèbres nous viennent immédiatement en tête : combien de peintres, de sculpteurs et, plus tard, de cinéastes, parmi lesquels, bien entendu, Cecil B. DeMille, ont représenté les Hébreux, peuple innocent et pacifique, asservi par un pharaon cruel et tyrannique, assoiffé de puissance et de gloire ? Comment oublier le magnifique Charlton Heston, Moïse magistral et colossal, tenant à deux mains les deux célèbres stèles de pierre, gravées des paroles des Dix Commandements, écrites de la main même de Dieu ? Image devenue légendaire, une icône.
Mais, justement, est-ce une légende, ou l’écho d’un évènement historique ?
Les Hébreux ont-ils réellement séjourné en Egypte ?
Ont-ils été vraiment réduits en esclavage par des fonctionnaires égyptiens despotiques ?
Ou, au contraire, étaient-ils, plutôt que des esclaves, des ouvriers, des artisans et des commerçants, qui échangeaient leurs produits contre des biens alimentaires, issus des domaines agricoles égyptiens ?
Peut-on répondre objectivement à ces questions grâce à l’archéologie, ou doit-on se contenter de ce que raconte le récit biblique ?
S’il existe un sujet sur lequel il est bien difficile de démêler le vrai du faux, c’est bien celui du séjour des Hébreux en Egypte, et de leur asservissement par le pouvoir pharaonique. La tradition populaire a associé l’épisode des Hébreux en Egypte au plus grand pharaon qui aie jamais régné sur le pays du Nil : Ramsès II. Les textes antiques et modernes s’accordent pour le dénoncer comme celui qui a fait vivre un véritable enfer aux malheureux fils d’Israël, en les faisant travailler dur sur les chantiers de ses innombrables palais, temples ou encore ouvrages d’urbanisme, frappés par des contremaîtres violents, affamés, assoiffés et harassés de fatigue. C’est lui qui apparaît dans les nombreux romans, opéras et films qui s’attachent à faire revivre cet épisode capital de l’histoire juive, puis chrétienne.
Etrangement, ce n’est pas sous son règne que l’on trouve la première mention des fils d’Israël, mais sous celui de son fils, le pharaon Mérenptah. Lorsque l’égyptologue anglais William Flinders Petrie exhume, en février 1896, sur le site de Thèbes, une extraordinaire stèle en granit noir, il ne se doute pas qu’il vient de faire une découverte extraordinaire. Il tombe de son siège quand ses yeux se portent sur un nom inattendu : Israël.
Ces paroles qu’il est en train de traduire, ce sont celles de Mérenptah en personne, qui proclame : « Canaan a été razzié de la pire manière. Ascalon a été enlevée. Gézer a été vaincue. Yénoam est comme si elle n’avait pas existé. Israël est dévasté, sa semence n’existe plus. »
Sans le savoir, il vient d’inventer l’archéologie biblique. Et de faire entrer les Hébreux de plain-pied dans l’Histoire...
Lire la suite
Détails
Les Dix Commandements… Voilà trois mots qui nous transportent aussitôt dans des temps lointains, mystérieux et captivants.
Des images célèbres nous viennent immédiatement en tête : combien de peintres, de sculpteurs et, plus tard, de cinéastes, parmi lesquels, bien entendu, Cecil B. DeMille, ont représenté les Hébreux, peuple innocent et pacifique, asservi par un pharaon cruel et tyrannique, assoiffé de puissance et de gloire ? Comment oublier le magnifique Charlton Heston, Moïse magistral et colossal, tenant à deux mains les deux célèbres stèles de pierre, gravées des paroles des Dix Commandements, écrites de la main même de Dieu ? Image devenue légendaire, une icône.
Mais, justement, est-ce une légende, ou l’écho d’un évènement historique ?
Les Hébreux ont-ils réellement séjourné en Egypte ?
Ont-ils été vraiment réduits en esclavage par des fonctionnaires égyptiens despotiques ?
Ou, au contraire, étaient-ils, plutôt que des esclaves, des ouvriers, des artisans et des commerçants, qui échangeaient leurs produits contre des biens alimentaires, issus des domaines agricoles égyptiens ?
Peut-on répondre objectivement à ces questions grâce à l’archéologie, ou doit-on se contenter de ce que raconte le récit biblique ?
S’il existe un sujet sur lequel il est bien difficile de démêler le vrai du faux, c’est bien celui du séjour des Hébreux en Egypte, et de leur asservissement par le pouvoir pharaonique. La tradition populaire a associé l’épisode des Hébreux en Egypte au plus grand pharaon qui aie jamais régné sur le pays du Nil : Ramsès II. Les textes antiques et modernes s’accordent pour le dénoncer comme celui qui a fait vivre un véritable enfer aux malheureux fils d’Israël, en les faisant travailler dur sur les chantiers de ses innombrables palais, temples ou encore ouvrages d’urbanisme, frappés par des contremaîtres violents, affamés, assoiffés et harassés de fatigue. C’est lui qui apparaît dans les nombreux romans, opéras et films qui s’attachent à faire revivre cet épisode capital de l’histoire juive, puis chrétienne.
Etrangement, ce n’est pas sous son règne que l’on trouve la première mention des fils d’Israël, mais sous celui de son fils, le pharaon Mérenptah. Lorsque l’égyptologue anglais William Flinders Petrie exhume, en février 1896, sur le site de Thèbes, une extraordinaire stèle en granit noir, il ne se doute pas qu’il vient de faire une découverte extraordinaire. Il tombe de son siège quand ses yeux se portent sur un nom inattendu : Israël.
Ces paroles qu’il est en train de traduire, ce sont celles de Mérenptah en personne, qui proclame : « Canaan a été razzié de la pire manière. Ascalon a été enlevée. Gézer a été vaincue. Yénoam est comme si elle n’avait pas existé. Israël est dévasté, sa semence n’existe plus. »
Sans le savoir, il vient d’inventer l’archéologie biblique. Et de faire entrer les Hébreux de plain-pied dans l’Histoire...
Lire la suite
Détails
Les Dix Commandements… Voilà trois mots qui nous transportent aussitôt dans des temps lointains, mystérieux et captivants.
Des images célèbres nous viennent immédiatement en tête : combien de peintres, de sculpteurs et, plus tard, de cinéastes, parmi lesquels, bien entendu, Cecil B. DeMille, ont représenté les Hébreux, peuple innocent et pacifique, asservi par un pharaon cruel et tyrannique, assoiffé de puissance et de gloire ? Comment oublier le magnifique Charlton Heston, Moïse magistral et colossal, tenant à deux mains les deux célèbres stèles de pierre, gravées des paroles des Dix Commandements, écrites de la main même de Dieu ? Image devenue légendaire, une icône.
Mais, justement, est-ce une légende, ou l’écho d’un évènement historique ?
Les Hébreux ont-ils réellement séjourné en Egypte ?
Ont-ils été vraiment réduits en esclavage par des fonctionnaires égyptiens despotiques ?
Ou, au contraire, étaient-ils, plutôt que des esclaves, des ouvriers, des artisans et des commerçants, qui échangeaient leurs produits contre des biens alimentaires, issus des domaines agricoles égyptiens ?
Peut-on répondre objectivement à ces questions grâce à l’archéologie, ou doit-on se contenter de ce que raconte le récit biblique ?
S’il existe un sujet sur lequel il est bien difficile de démêler le vrai du faux, c’est bien celui du séjour des Hébreux en Egypte, et de leur asservissement par le pouvoir pharaonique. La tradition populaire a associé l’épisode des Hébreux en Egypte au plus grand pharaon qui aie jamais régné sur le pays du Nil : Ramsès II. Les textes antiques et modernes s’accordent pour le dénoncer comme celui qui a fait vivre un véritable enfer aux malheureux fils d’Israël, en les faisant travailler dur sur les chantiers de ses innombrables palais, temples ou encore ouvrages d’urbanisme, frappés par des contremaîtres violents, affamés, assoiffés et harassés de fatigue. C’est lui qui apparaît dans les nombreux romans, opéras et films qui s’attachent à faire revivre cet épisode capital de l’histoire juive, puis chrétienne.
Etrangement, ce n’est pas sous son règne que l’on trouve la première mention des fils d’Israël, mais sous celui de son fils, le pharaon Mérenptah. Lorsque l’égyptologue anglais William Flinders Petrie exhume, en février 1896, sur le site de Thèbes, une extraordinaire stèle en granit noir, il ne se doute pas qu’il vient de faire une découverte extraordinaire. Il tombe de son siège quand ses yeux se portent sur un nom inattendu : Israël.
Ces paroles qu’il est en train de traduire, ce sont celles de Mérenptah en personne, qui proclame : « Canaan a été razzié de la pire manière. Ascalon a été enlevée. Gézer a été vaincue. Yénoam est comme si elle n’avait pas existé. Israël est dévasté, sa semence n’existe plus. »
Sans le savoir, il vient d’inventer l’archéologie biblique. Et de faire entrer les Hébreux de plain-pied dans l’Histoire...
Lire la suite
Détails
Désormais, rien que pour les abonnés Premium, un bonus, pour approfondir un sujet, une idée, aller plus loin, en donner un peu plus.
La Bibliographie par exemple est dedans.
Dans ce premier Bonus, je reviens sur la vente aux enchères d’une tablette contenant 9 des 10 Commandements, c’était en Décembre dernier 2024.
Et puis, un petit point sur l’épisode du passage de la Mer Rouge.
Lire la suite
Détails
Les Dix Commandements… Voilà trois mots qui nous transportent aussitôt dans des temps lointains, mystérieux et captivants.
Des images célèbres nous viennent immédiatement en tête : combien de peintres, de sculpteurs et, plus tard, de cinéastes, parmi lesquels, bien entendu, Cecil B. DeMille, ont représenté les Hébreux, peuple innocent et pacifique, asservi par un pharaon cruel et tyrannique, assoiffé de puissance et de gloire ? Comment oublier le magnifique Charlton Heston, Moïse magistral et colossal, tenant à deux mains les deux célèbres stèles de pierre, gravées des paroles des Dix Commandements, écrites de la main même de Dieu ? Image devenue légendaire, une icône.
Mais, justement, est-ce une légende, ou l’écho d’un évènement historique ?
Les Hébreux ont-ils réellement séjourné en Egypte ?
Ont-ils été vraiment réduits en esclavage par des fonctionnaires égyptiens despotiques ?
Ou, au contraire, étaient-ils, plutôt que des esclaves, des ouvriers, des artisans et des commerçants, qui échangeaient leurs produits contre des biens alimentaires, issus des domaines agricoles égyptiens ?
Peut-on répondre objectivement à ces questions grâce à l’archéologie, ou doit-on se contenter de ce que raconte le récit biblique ?
S’il existe un sujet sur lequel il est bien difficile de démêler le vrai du faux, c’est bien celui du séjour des Hébreux en Egypte, et de leur asservissement par le pouvoir pharaonique. La tradition populaire a associé l’épisode des Hébreux en Egypte au plus grand pharaon qui aie jamais régné sur le pays du Nil : Ramsès II. Les textes antiques et modernes s’accordent pour le dénoncer comme celui qui a fait vivre un véritable enfer aux malheureux fils d’Israël, en les faisant travailler dur sur les chantiers de ses innombrables palais, temples ou encore ouvrages d’urbanisme, frappés par des contremaîtres violents, affamés, assoiffés et harassés de fatigue. C’est lui qui apparaît dans les nombreux romans, opéras et films qui s’attachent à faire revivre cet épisode capital de l’histoire juive, puis chrétienne.
Etrangement, ce n’est pas sous son règne que l’on trouve la première mention des fils d’Israël, mais sous celui de son fils, le pharaon Mérenptah. Lorsque l’égyptologue anglais William Flinders Petrie exhume, en février 1896, sur le site de Thèbes, une extraordinaire stèle en granit noir, il ne se doute pas qu’il vient de faire une découverte extraordinaire. Il tombe de son siège quand ses yeux se portent sur un nom inattendu : Israël.
Ces paroles qu’il est en train de traduire, ce sont celles de Mérenptah en personne, qui proclame : « Canaan a été razzié de la pire manière. Ascalon a été enlevée. Gézer a été vaincue. Yénoam est comme si elle n’avait pas existé. Israël est dévasté, sa semence n’existe plus. »
Sans le savoir, il vient d’inventer l’archéologie biblique. Et de faire entrer les Hébreux de plain-pied dans l’Histoire...
Lire la suite
Détails
La fin de l'Égypte ptolémaïque, marquée par une succession de crises dynastiques, d'ingérences étrangères et de déclin progressif, s'étend sur près de deux siècles.
Résumé des événements majeurs de cette dernière émission, depuis Cléopâtre I (épouse de Ptolémée V) jusqu'à Cléopâtre VII et la bataille d'Actium :
Cléopâtre I, fille du roi séleucide Antiochos III, épouse Ptolémée V après le traité d'Apamée (188 av. J.-C.), scellant une alliance entre les royaumes ptolémaïque et séleucide. À la mort de son époux, elle devient régente pour leur fils Ptolémée VI, consolidant temporairement l'autorité royale.
Sous Ptolémée VI (Philométor), l'Égypte est fragilisée par des conflits internes et l'ingérence des Séleucides. La rivalité avec son frère Ptolémée VIII (Évergète II) entraîne une période de division du royaume. Rome intervient pour stabiliser la situation, accentuant son influence sur l'Égypte.
À partir du IIe siècle av. J.-C., l'Égypte ptolémaïque devient de plus en plus dépendante de Rome pour sa survie face aux menaces extérieures et aux révoltes internes. Ptolémée XII (Aulète), père de Cléopâtre VII, s'appuie sur le Sénat romain pour maintenir son trône, au prix de lourdes concessions financières et politiques.
Cléopâtre VII est la dernière reine de la dynastie ptolémaïque. Politicienne habile et cultivée, elle tente de préserver l'indépendance de l'Égypte face à Rome. Elle s'allie d'abord à Jules César, avec qui elle a un fils, Césarion, puis à Marc Antoine après la mort de César. Leur relation amoureuse et politique inquiète Octave (le futur Auguste), rival de Marc Antoine.
La bataille d'Actium marque le tournant final. En 31 av. J.-C., Octave défait la flotte combinée de Cléopâtre et Marc Antoine. Après leur défaite, les deux amants se suicident en 30 av. J.-C. Octave annexe l'Égypte, qui devient une province romaine. Avec la mort de Cléopâtre VII, la dynastie ptolémaïque et l'indépendance millénaire de l'Égypte prennent fin.
Cette période témoigne de l'agonie d'un royaume autrefois puissant, coincé entre des rivalités internes et l'ascension de Rome comme nouvelle puissance dominante en Méditerranée.
Lire la suite
Détails
La fin de l'Égypte ptolémaïque, marquée par une succession de crises dynastiques, d'ingérences étrangères et de déclin progressif, s'étend sur près de deux siècles.
Résumé des événements majeurs de cette dernière émission, depuis Cléopâtre I (épouse de Ptolémée V) jusqu'à Cléopâtre VII et la bataille d'Actium :
Cléopâtre I, fille du roi séleucide Antiochos III, épouse Ptolémée V après le traité d'Apamée (188 av. J.-C.), scellant une alliance entre les royaumes ptolémaïque et séleucide. À la mort de son époux, elle devient régente pour leur fils Ptolémée VI, consolidant temporairement l'autorité royale.
Sous Ptolémée VI (Philométor), l'Égypte est fragilisée par des conflits internes et l'ingérence des Séleucides. La rivalité avec son frère Ptolémée VIII (Évergète II) entraîne une période de division du royaume. Rome intervient pour stabiliser la situation, accentuant son influence sur l'Égypte.
À partir du IIe siècle av. J.-C., l'Égypte ptolémaïque devient de plus en plus dépendante de Rome pour sa survie face aux menaces extérieures et aux révoltes internes. Ptolémée XII (Aulète), père de Cléopâtre VII, s'appuie sur le Sénat romain pour maintenir son trône, au prix de lourdes concessions financières et politiques.
Cléopâtre VII est la dernière reine de la dynastie ptolémaïque. Politicienne habile et cultivée, elle tente de préserver l'indépendance de l'Égypte face à Rome. Elle s'allie d'abord à Jules César, avec qui elle a un fils, Césarion, puis à Marc Antoine après la mort de César. Leur relation amoureuse et politique inquiète Octave (le futur Auguste), rival de Marc Antoine.
La bataille d'Actium marque le tournant final. En 31 av. J.-C., Octave défait la flotte combinée de Cléopâtre et Marc Antoine. Après leur défaite, les deux amants se suicident en 30 av. J.-C. Octave annexe l'Égypte, qui devient une province romaine. Avec la mort de Cléopâtre VII, la dynastie ptolémaïque et l'indépendance millénaire de l'Égypte prennent fin.
Cette période témoigne de l'agonie d'un royaume autrefois puissant, coincé entre des rivalités internes et l'ascension de Rome comme nouvelle puissance dominante en Méditerranée.
Lire la suite
Détails
La fin de l'Égypte ptolémaïque, marquée par une succession de crises dynastiques, d'ingérences étrangères et de déclin progressif, s'étend sur près de deux siècles.
Résumé des événements majeurs de cette dernière émission, depuis Cléopâtre I (épouse de Ptolémée V) jusqu'à Cléopâtre VII et la bataille d'Actium :
Cléopâtre I, fille du roi séleucide Antiochos III, épouse Ptolémée V après le traité d'Apamée (188 av. J.-C.), scellant une alliance entre les royaumes ptolémaïque et séleucide. À la mort de son époux, elle devient régente pour leur fils Ptolémée VI, consolidant temporairement l'autorité royale.
Sous Ptolémée VI (Philométor), l'Égypte est fragilisée par des conflits internes et l'ingérence des Séleucides. La rivalité avec son frère Ptolémée VIII (Évergète II) entraîne une période de division du royaume. Rome intervient pour stabiliser la situation, accentuant son influence sur l'Égypte.
À partir du IIe siècle av. J.-C., l'Égypte ptolémaïque devient de plus en plus dépendante de Rome pour sa survie face aux menaces extérieures et aux révoltes internes. Ptolémée XII (Aulète), père de Cléopâtre VII, s'appuie sur le Sénat romain pour maintenir son trône, au prix de lourdes concessions financières et politiques.
Cléopâtre VII est la dernière reine de la dynastie ptolémaïque. Politicienne habile et cultivée, elle tente de préserver l'indépendance de l'Égypte face à Rome. Elle s'allie d'abord à Jules César, avec qui elle a un fils, Césarion, puis à Marc Antoine après la mort de César. Leur relation amoureuse et politique inquiète Octave (le futur Auguste), rival de Marc Antoine.
La bataille d'Actium marque le tournant final. En 31 av. J.-C., Octave défait la flotte combinée de Cléopâtre et Marc Antoine. Après leur défaite, les deux amants se suicident en 30 av. J.-C. Octave annexe l'Égypte, qui devient une province romaine. Avec la mort de Cléopâtre VII, la dynastie ptolémaïque et l'indépendance millénaire de l'Égypte prennent fin.
Cette période témoigne de l'agonie d'un royaume autrefois puissant, coincé entre des rivalités internes et l'ascension de Rome comme nouvelle puissance dominante en Méditerranée.
Lire la suite
Détails
La fin de l'Égypte ptolémaïque, marquée par une succession de crises dynastiques, d'ingérences étrangères et de déclin progressif, s'étend sur près de deux siècles.
Résumé des événements majeurs de cette dernière émission, depuis Cléopâtre I (épouse de Ptolémée V) jusqu'à Cléopâtre VII et la bataille d'Actium :
Cléopâtre I, fille du roi séleucide Antiochos III, épouse Ptolémée V après le traité d'Apamée (188 av. J.-C.), scellant une alliance entre les royaumes ptolémaïque et séleucide. À la mort de son époux, elle devient régente pour leur fils Ptolémée VI, consolidant temporairement l'autorité royale.
Sous Ptolémée VI (Philométor), l'Égypte est fragilisée par des conflits internes et l'ingérence des Séleucides. La rivalité avec son frère Ptolémée VIII (Évergète II) entraîne une période de division du royaume. Rome intervient pour stabiliser la situation, accentuant son influence sur l'Égypte.
À partir du IIe siècle av. J.-C., l'Égypte ptolémaïque devient de plus en plus dépendante de Rome pour sa survie face aux menaces extérieures et aux révoltes internes. Ptolémée XII (Aulète), père de Cléopâtre VII, s'appuie sur le Sénat romain pour maintenir son trône, au prix de lourdes concessions financières et politiques.
Cléopâtre VII est la dernière reine de la dynastie ptolémaïque. Politicienne habile et cultivée, elle tente de préserver l'indépendance de l'Égypte face à Rome. Elle s'allie d'abord à Jules César, avec qui elle a un fils, Césarion, puis à Marc Antoine après la mort de César. Leur relation amoureuse et politique inquiète Octave (le futur Auguste), rival de Marc Antoine.
La bataille d'Actium marque le tournant final. En 31 av. J.-C., Octave défait la flotte combinée de Cléopâtre et Marc Antoine. Après leur défaite, les deux amants se suicident en 30 av. J.-C. Octave annexe l'Égypte, qui devient une province romaine. Avec la mort de Cléopâtre VII, la dynastie ptolémaïque et l'indépendance millénaire de l'Égypte prennent fin.
Cette période témoigne de l'agonie d'un royaume autrefois puissant, coincé entre des rivalités internes et l'ascension de Rome comme nouvelle puissance dominante en Méditerranée.
Lire la suite
Détails
La fin de l'Égypte ptolémaïque, marquée par une succession de crises dynastiques, d'ingérences étrangères et de déclin progressif, s'étend sur près de deux siècles.
Résumé des événements majeurs de cette dernière émission, depuis Cléopâtre I (épouse de Ptolémée V) jusqu'à Cléopâtre VII et la bataille d'Actium :
Cléopâtre I, fille du roi séleucide Antiochos III, épouse Ptolémée V après le traité d'Apamée (188 av. J.-C.), scellant une alliance entre les royaumes ptolémaïque et séleucide. À la mort de son époux, elle devient régente pour leur fils Ptolémée VI, consolidant temporairement l'autorité royale.
Sous Ptolémée VI (Philométor), l'Égypte est fragilisée par des conflits internes et l'ingérence des Séleucides. La rivalité avec son frère Ptolémée VIII (Évergète II) entraîne une période de division du royaume. Rome intervient pour stabiliser la situation, accentuant son influence sur l'Égypte.
À partir du IIe siècle av. J.-C., l'Égypte ptolémaïque devient de plus en plus dépendante de Rome pour sa survie face aux menaces extérieures et aux révoltes internes. Ptolémée XII (Aulète), père de Cléopâtre VII, s'appuie sur le Sénat romain pour maintenir son trône, au prix de lourdes concessions financières et politiques.
Cléopâtre VII est la dernière reine de la dynastie ptolémaïque. Politicienne habile et cultivée, elle tente de préserver l'indépendance de l'Égypte face à Rome. Elle s'allie d'abord à Jules César, avec qui elle a un fils, Césarion, puis à Marc Antoine après la mort de César. Leur relation amoureuse et politique inquiète Octave (le futur Auguste), rival de Marc Antoine.
La bataille d'Actium marque le tournant final. En 31 av. J.-C., Octave défait la flotte combinée de Cléopâtre et Marc Antoine. Après leur défaite, les deux amants se suicident en 30 av. J.-C. Octave annexe l'Égypte, qui devient une province romaine. Avec la mort de Cléopâtre VII, la dynastie ptolémaïque et l'indépendance millénaire de l'Égypte prennent fin.
Cette période témoigne de l'agonie d'un royaume autrefois puissant, coincé entre des rivalités internes et l'ascension de Rome comme nouvelle puissance dominante en Méditerranée.
Lire la suite